Robert E. Ness
2003
La plupart d’entre vous connaissez M. Robert E. Ness, alors nous avons pensé vous raconter des choses que vous n’avez probablement pas entendues auparavant.
Après la Ayrshire, il s’intéressait aussi aux sports:
• Il aimait jouer au softball…même lorsque les uniformes étaient? fournis par Raeburn Holsteins;
• son équipe de hockey a déjà disputé un match-exhibition? contre les Canadiens de Montréal et il a compté un but contre? Jacques Plante;
• son troisième sport était le curling et son équipe a si bien? défait une équipe de médecins locaux qu’ils l’ont averti de ne? pas avoir une crise d’appendicite plus tard en soirée.
Notre histoire préférée des jeunes années de M. Ness au Collège Macdonald est une qu’il nous racontait lorsque nous avions de la difficulté à entraîner un veau 4-H. Dans la loterie pour le Mac Royal Show, il a pigé la vache la plus sauvage de l’étable. On lui a offert de piger à nouveau mais ça lui donnait un défi encore plus grand. Après des semaines de persévérance, elle s’est très bien comportée pour lui dans l’arène. Sa récompense est venue lorsqu’on a demandé aux finalistes de changer d’animal et personne n’a pu la contrôler. En fait, elle est sortie en coup de vent de l’arène.
Carnell Pearlstone était un taureau de troupeau à succès du Collège Macdonald, mais il était vieux et gros. Le professeur Alex Ness l’a offert à M. Ness qui l’a amené à la ferme et l’a mis au régime et à l’exercice. Il a fallu un an et demi avant qu’il puisse saillir une vache, mais il a ensuite produit des vaches de productions à vie élevées qui reproduisaient extrêmement bien. Plusieurs de ces vaches faisaient partie d’un troupeau ayant produit plus d’un million de livres, troupeau qu’il avait élevé et qui lui appartenait, ceci fut atteint en 1965 avec 10 vaches et ensuite avec neuf, huit et sept vaches. Il a toujours été fier de ces troupeaux qui ont produit un million de livres, preuve de la longévité et la rentabilité des vaches Ayrshire.
Il a appris à parler écossais et français au cours du même été. En 1951, Burnside Farm l’envoyait en Écosse pour ramener une cargaison de Ayrshire. Heureusement pour lui, le bateau était en cale sèche pour réparation et il a dû rester en Écosse pendant 26 jours au lieu de 4. Ce fut une chance inouïe pour lui de visiter l’Écosse et les meilleurs troupeaux Ayrshire. Ses six semaines de français intensif ont débuté dès son arrivée au Canada après alors qu’il demeura à la station de quarantaine de Lévis où il s’occupait des vaches et jouait à la balle-molle avec l’équipe locale.
Il a aussi voyagé, en train, à plusieurs expositions aux USA avec la lignée Burnside. Une fois, ils ont eu la malchance d’être dans le premier wagon derrière la locomotive. À leur arrivée, les Ayrshire avaient plutôt l’air d’Aberdeen Angus.
La plupart d’entre vous savez que M. Ness a fait partie des conseils d’administrations du CIAQ et de SEMEX, mais vous ne savez peut-être pas que son intérêt pour l’IA remonte à la période où il a hébergé les taureaux Ayrshire importés pour le Howick Breeders Club. Il faisait la collecte, vérifiait la semence fraîche et la livrait à Oakley McRae qui faisait l’insémination.
Nous sommes très fiers de ses nombreuses réalisations, et du temps qu’il a donné pour partager ses connaissances avec les jeunes 4-H, et ses pairs éleveurs. Nous sommes toujours stupéfaits de voir le nombre de gens qu’il connaît à travers le monde. Notre mère a toujours dit qu’elle pouvait aller à beaucoup d’endroits, aussi longtemps qu’il y avait une vache Ayrshire à l’autre bout.